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2 participants
AuteurMessage
siegfried

siegfried


Nombre de messages : 2
Age : 42
Date d'inscription : 19/10/2008

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MessageSujet: Débat entre membres   Débat entre membres EmptyLun 20 Oct - 11:16

L'amour semble n'être qu'une affaire de chimie.

Donatella Marazziti, une psychiatre de l'Université de Pise, en Italie a trouvé des ressemblances troublantes entre l'état physique et émotionnel des amoureux et celui des gens frappés d'une maladie mentale connue sous le nom de désordre obsessif compulsif.

L'esprit des personne obsessives compulsives est rempli d'anxiété et de pensées obsédantes. Elles se sentent souvent obligées de refaire sans arrêt les mêmes choses. Les amoureux présentent des traits semblables lorsqu'ils pensent sans cesse à la personne qu'ils aiment.

Lorsqu'on devient amoureux, on produit une grande quantité de PEA (phényléthylamine), une hormone de la classe des amphétamines que l'organisme produit naturellement, ce qui entraîne des effets semblables à ceux causés par certaines drogues excitantes (psycho-stimulants). La PEA provoque de l'euphorie et une certaine hyperactivité. C'est la raison pour laquelle on peut passer des nuits à parler et à faire l'amour.
Selon les experts, cette période d'allégresse peut aller jusqu'à six ans. Peu à peu, l'organisme s'habitue à la PEA. La passion et le sentiment d'allégresse s'atténue. Pour les «accros» à la PEA, c'est souvent la fin du couple. Ils préféreront chercher de conquête en conquête les effets euphorisants de la PEA.
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Jeanne
Admin



Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 19/03/2008

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MessageSujet: Re: Débat entre membres   Débat entre membres EmptyMer 22 Oct - 21:29

Bien sûr, il n'est pas nouveau de trouver scientifiquement des corrélations entre un certain sentiment et des phénomènes physiologiques ; cela avait été fait pour la peur notamment.
N'oublions pas une certaine interprétation béhaviouriste, pour laquelle on resentait la peur PARCE QUE le corps mettait en œuvre des mécanisme d'inhibition de l'action, de sueur froide, et de tremblement!
L'amour ne fait pas exception à cette corrélation entre le corps (entité physico-chimique, dont les mécanismes sont décrits et étudiés par la biologie), et ce que nous appelons notre esprit (ou notre âme, enfin : ce qui fait de nous des êtres capables de ressentir des émotions et des sentiments).
Ce qui serait plus intéressant ici, consisterait à se pencher sur la question d'une possible antériorité. Je m'explique. Est-ce la sécrétion de cette PEA qui fait qu'on se sent amoureux de cette personne en particulier? Et dans ce cas, la question coextensive est de savoir pourquoi cette personne fait que notre corps sécrète de la PEA. Ou bien, deuxième possibilité : est-ce parce qu'on ressent un sentiment d'amour pour une personne que le corps produit de la PEA?
La vérité est que, malgré les affirmations des chercheurs médiatiques, nous sommes encore loin de cerner de manière suffisante ce genre de mécanismes! Cet écart entre l'état réel des connaissances et les affirmations faciles que reproduisent et amplifient les médias n'aide pas à faire le tri entre les causes et leurs effets!
Plutôt que de croire aveuglément toutes les pseudo-certitudes scientifiques (à noter que je ne met quand même pas tout dans le même panier) exerçons notre jugement et notre faculté d'analyse : si une affirmation émanant de scientifiques suite à leurs expériences, il convient d'examiner si leurs inter prétations correspondent à notre vécu. Si ce n'est pas le cas, l'honnêteté intellectuelle exige qu'on examine de près notre ressenti, pour savoir s'il n'est pas influencé par un préjugé. Si le ressenti sort blanchi de cet examen, alors il est légitime de questionner l'interprétation de l'expérience scientifique.
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